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Réunion du 14 Septembre 1999
Réunion du 12 Octobre 1999
Réunion du 11 Janvier 2001

REUNION DU Mardi 14 Septembre 1999

Lieu :Chirurgie Viscérale et Transplantations


I - La réunion a commencé par une présentation du personnel hospitalier puis des patients. Les patients ont donné leur date d'intervention et le poids qu'ils ont perdu pour ceux qui ont été opérés.

II - LECTURE DE LA LETTRE DE Mme B. qui résume à elle seule tout le problème du surpoids et de l'obésité morbide.

III - Le Dr SODJI a ensuite fait le "RAPPORT" DE LA REUNION DE CONSENSUS SUR L'OBESITE qui a eu lieu l'an dernier à PARIS.

Il existe plusieurs définitions à l'obésité :
- l'excès de poids dû à un excès de masse grasse.
- définition épidémiologique : lorsque l'indice de masse corporel est supérieur à 30 kg/m2. Dans ce cas on parle d'obésité morbide.
- définition clinique : densité corporelle (masse grasse, masse maigre), scanner, IRM...

L'obésité est un symptôme hétérogène, multifactoriel.

Quand on parle de surpoids on doit tenir compte de la densité corporelle, de la répartition du poids. Il y a en fait tout un contexte à prendre en considération.

L'obésité c'est aussi ne pas se sentir bien dans son corps.

Lorsque le tour de taille (qui se mesure à mi-hauteur) est supérieur à 102 pour un homme et supérieur à 88 pour une femme, il y a des risques de complications il faut donc prendre en charge le problème de surpoids.

L'obésité évolue en 3 stades :
- la phase dynamique : on prend du poids
- la phase statique : on n'arrive pas à perdre du poids
- la phase de fluctuations : c'est le phénomène "YOYO"

L'obésité doit se traiter au cas par cas car chacun a son histoire. Il existe des interactions complexes (contexte, terrain génétique, environnement, style de vie : sédentarité, variations nutritionnelles)

Il faut savoir que l'obésité peut entraîner des maladies il faut donc agir de façon préventive si on peut et traiter dans les autres cas de figure (diabète, hypertension artérielle).

Il existe quelques cas génétiques à l'obésité. Le gène Agouti est le gène de l'obésité. Il y a des recherches pour arriver à le modifier. Il existe un centre de la faim dans l'hypothalamus. Tout tourne autour de la cellule graisseuse sous l'influence d'autres organes. Le gène OB code la leptine. La leptine est l'hormone de la satiété, elle inhibe la prise alimentaire, active la dépense énergétique ; elle agit sur l'hypothalamus et les ovaires. Le clonage de ces deux gènes est actuellement un espoir de traitement.


IV - TRAITEMENT :
Il ne faut pas trop médicaliser le problème de surpoids mais il ne faut pas non plus le "sous-médicaliser".

Il n'existe pas de miracle. Bien que l'on ait envie de vite maigrir il faut ralentir le processus car il faut habituer son psychisme à la perte de poids (on a maigri mais on se voit comme avant).

Il faut une information nutritionnelle cohérente (à savoir qu'il ne faut pas mélanger protéines et féculents et ne pas manger gras le soir).

L'apport lipidique doit être diminué de 30 %.

On doit avoir une activité physique modérée régulière.

Il existe bien souvent un problème de repli, de culpabilité entraînant les patients dans un cercle vicieux avec les complications que cela implique (problèmes respiratoires, problèmes cardio-vasculaires...).

Pour ceux qui ont échoué lors de précédents régimes il faut une analyse correcte individuelle et collective.

Il faut réapprendre à évaluer les calories, reconnaître les désordres alimentaires, faire le point et surtout ne pas mentir (ni à autrui, ni à soi même).

Il faut apprendre à reconnaître les circonstances de déclenchement alimentaire (événements personnels, stress) et lorsque les problèmes arrivent à trouver une astuce pour les contourner.

Lorsqu'il y a un problème d'environnement familial il faut faire le régime en famille.

Il faut savoir que certains médicaments font grossir (antidépresseurs, progestatifs) ainsi que certaines situations pathologiques (problèmes de thyroïde, de croissance).

Le Dr SODJI fait état des THERAPIES COMPORTEMENTALES :
- soutien individuel ou réunions de soutien en groupe,
- apprendre les techniques de déconditionnement ou de reconditionnement.

Cet ensemble est à distinguer de la PSYCHOTERAPIE.

V - MME G. A DEFINI LES OBJECTIFS de cette nouvelle formule qui doit tourner autour de la PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE selon les voeux du Dr SODJI.

Il faut faire un journal alimentaire où on décrit comment, pourquoi on a mangé différemment (cycles hormonaux, stress...) car cela peut aider bien que ça ne remplace pas ce que l'on a dans la tête.

La tête étant notre baromètre émotionnel, il faut apprendre à comprendre, à gérer l'alimentation.

L'alimentation est la première relation que nous avons avec le monde extérieur (avec la mère en premier lieu).

Les réunions doivent être un échange afin de tisser des liens, de comprendre pourquoi on mange alors que l'on sait que ça va nous faire mal (si on ne mange pas on ne peut pas vivre mais si on mange trop on vit mal). Il faut donc apprendre à manger en fonction de nos besoins.

Un régime doit être débuté au moment que l'on juge idéal c'est à dire au moment où on en a envie sans se laisser influencer par son entourage.

VI - En fin de réunion, LE DR SODJI DEMANDE A CHACUN D'ELABORER DES SUGGESTIONS pour une réussite de cette nouvelle formule. Il demande que les réunions ne soient pas unilatérales mais interactives.

VII - 25 % des jeunes ont un problème de surpoids et 8 % une obésité morbide entre autres pouvant entraîner des problèmes cardio-vasculaires, respiratoires et locomoteurs à court terme.
Il n'y a pas que les gens fortunés qui doivent pouvoir maigrir.
L'acte chirurgical est un acte minutieux et les résultats variables.

VIII - PETITE NOTE D'HUMOUR avec la présentation du premier "bébé Kuzmack"

IX - QUELQUES CONSEILS :

Afin d'éviter toute prise de poids il faut savoir dans quelle catégorie classer les aliments à savoir :

Les aliments "feu rouge" Les aliments "feu orange" Les aliments "feu vert"
charcuteries
viennoiseries
pâtisseries beurre
fromages
produits laitiers
viandes grasses huile demi-pression
volailles

Afin de ne pas être "lassé" on peut s'accorder un "péché mignon" une fois par semaine (au maximum) car le régime restrictif ne marche que rarement. Un régime doit être ba sé sur la durée, doit être raisonnable et ne pas être frustrant.

Le goût du dentifrice coupe l'appétit.

Ne pas consommer de sucre seul.
Avoir toujours des fruits et légumes frais à portée de main.

 


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REUNION DU 12 octobre 1999

 


Lieu: Chirurgie viscérale et Transplantations


Mme G. psychothérapeute débute la réunion :
La faim est un phénomène universel, que l'on retrouve à travers toute l'histoire de l'humanité. Chacun en a éprouvé la sensation au moins une fois dans sa vie (même si c'était au stade de bébé) c'est sans doute la raison pour laquelle elle est considérée comme une pulsion. Les troubles de l'alimentation résident souvent dans le fait que l'on a perdu la réelle sensation de faim (on ne sait plus faire la différence entre la faim et le besoin de manger).

L'hyperphagie peut ainsi compenser tout un tas de problèmes, propres à chacun. La nourriture peut revêtir une infinie variété de significations symboliques, souvent contradictoires d'ailleurs. Il parait nécessaire de mettre à jour, au cours d'entretiens individuels, les motivations de l'hyperphagie afin de comprendre POURQUOI, COMMENT, DANS QUELLES CIRCONSTANCES on mange. Ce travail d'explorateur va faire du patient en surcharge de poids, un allié thérapeutique. Comprendre comment il utilise la fonction alimentaire pour résoudre certaines difficultés ferait permettre de réparer une injustice : le manque de volonté que le mépris populaire attribue à l'obèse, se rapporte en fait à sa mauvaise discrimination des sensations physiques.

"L'obèse" a souvent un sentiment d'impuissance pouvant se traduire par divers symptômes ; la prise excessive de nourriture se révélant souvent comme le seul espace de liberté dans un monde où on pense pour lui.

Le psychothérapeute, le diététicien, le chirurgien, l'infirmier... ont un projet commun : aider le patient à faire des choix pour que la compulsion à manger ne soit plus la seule solution. Ce cheminement doit permettre de découvrir le pouvoir de penser, d'imaginer, de retrouver le goût, chacun avec son histoire.

 

Mme F., diététicienne donne quelques conseils Concernant le régime alimentaire :
Mastiquer le plus possible car, plus on mastique, plus vite vient la sensation de satiété.
Faire 1 ou plusieurs collations organisées mais pas de grignotage.
Eviter d'être perpétuellement insatisfait.

Ces conseils diététiques soulèvent une réflexion de la part de Mme G. qui constate que le fait de devoir mastiquer longtemps c'est "réapprendre à goûter" ce qui parait très important. Il ne s'agit pas de manger des mets que l'on n'aime pas mais d'apprendre à apprécier ce que l'on a dans notre assiette en fonction de notre plaisir. On ne doit pas avoir une alimentation terne car sinon on se sent "puni". Cependant le plaisir de manger ne doit pas occulter les autres fonctions. Perdre du poids va permettre de prendre d'autres plaisirs.

 

Le Docteur SODJI fait la lecture d'un texte qu'il a écrit "Au fond d'une personne forte ou d'une personne obèse, il y a un mince qui sommeille.
Il incite chacun à participer de façon active aux réunions du service.

Présentation d’une nouvelle forme de l’anneau de Kusmack : l'anneau Suédois dont le principe est le même à la différence que le réservoir se met en pré-sternal. Il s’agit d’un anneau de basse pression autorisant un remplissage beaucoup plus répété. Le Dr SODJI ajoute que la technique d’intervention chirurgicale par anneau ne représente qu’une petite partie de la prise en charge chirurgicale de l’obésité ; ainsi les réunions de chirurgie bariatrique ne sont pas destinées uniquement aux personnes ayant bénéficié de la pose d’un anneau.

En marge de la réunion nous avons décidé le programme suivant pour chaque réunion future :
- 1 heure de psychothérapie de groupe,
- ¼ d’heure de conseils diététiques et de vérification
- ¼ d’heure chirurgical
Ces réunions se feront par thème.


PROCHAINE REUNION LE MARDI 23 NOVEMBRE A 14 HEURES

PS : le prochain thème choisi est la symbolique de l’alimentation. Tout le monde est invité à y réfléchir pour que les réunions soient réellement interactives.


AU FOND D'UNE PERSONNE FORTE OU D'UNE PERSONNE OBESE, IL Y A UN MINCE QUI SOMMEILLE.

Tous les obèses ne peuvent pas devenir minces en raison de divers problèmes d'ordre génétique, psychologique, culturel, d'ignorance diététique et d'insuffisance de dépense énergétique. C'est ce que les médecins désignent sous le terme barbare et peu rassurant de "multifactoriel".

Si l'obésité était une maladie infectieuse la solution serait toute trouvée, il suffirait de détecter le microbe et le problème serait résolu.
L'histoire de l'obésité est toujours ancienne et compliquée. Le plus important n'est pas de maigrir (maigrir c'est toujours "facile"), la grande question est COMMENT MAIGRIR.

L'idéal est de devenir mince, surtout si on se laisse influencer par les médias qui nous inondent et nous abreuvent de canons de beauté à longueur de journée. La grande messe médiatique qui fait et défait les modes, considère que plus les femmes sont minces plus elles sont belles, les hommes ne sont plus épargnés. C'est vrai que la beauté est subjective mais il faut reconnaître qu'elle s'accommode difficilement de la souffrance du corps. Toute proportion gardée, mieux vaut devenir un obèse heureux qu'un anorexique désespéré.

Aujourd'hui le discours sur la minceur a deux pôles : le premier est qu'il n'existe pas de régime miracle, le second est que nos comportements alimentaires ont autant sinon plus d'importance que ce que nous avalons.

Au total une alimentation bien structurée et le rapport entretenu avec la nourriture sont plus importants que la quantité d'aliments ingérés.

L'objectif de ces réunions pré ou post-chirurgicale est :
- de faire prendre conscience de tous les facteurs qui déclenchent les comportements "anormaux" vis à vis de l'alimentation et de trouver les esquisses individuelles ou collectives,
- de rappeler toujours les règles de diététique équilibrée et structurée.

Manger est une nécessité. « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » disait un vieil adage ; pour ma part, pour vivre en bonne santé il faut bien manger. « Manger disait l’autre est le seul plaisir qui pratiqué avec modération ne s’accompagne pas de fatigue ».

 

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REUNION DU 11 Janvier 2001

 

Lieu :Chirugie viscérale et Transplantations

I – DISCUSSION GENERALE :

Mme F. diététicienne après avoir procédé comme d’habitude à la pesée de chaque patiente fait le bilan du mois dernier : L’évolution de la courbe de la perte pondérale du groupe est toujours favorable. Après la difficile période de fêtes de fin d’année chacune s’est ressaisi. CONTINUEZ!

Le Dr SODJI revient sur une remarque concernant les réunions antérieures : il ne s’agit pas de réunions d’anneaux (de Kusmack ou Suédois) ; il y a plusieurs techniques d’interventions l’une d’elle étant la pose d’un anneau. IL S’AGIT DONC DE REUNIONS PRE OU POST-OPERATOIRES DE LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DE L’OBESITE QUI EST MULTIPLE.

Mme G. rappelle que l’intérêt des réunions est que chaque participante intervienne le plus fréquemment possible.

Une patiente avoue que lorsqu’elle mange quelque chose « d’interdit » elle se fait ensuite vomir, une autre mange lorsqu’elle a des angoisses ; Mme G. indique que c’est pour cette raison qu’elle nous parle de la signification des aliments (afin de déterminer pourquoi, quand, comment on mange certains aliments).

Un fait est de plus en plus rapporté par plusieurs patientes : le dégoût à la viande ; le Dr SODJI avoue ne pas connaître d’explication scientifique à ce phénomène.

Pour le problème du pain qui a du mal à passer, il s’agit plus d’un problème mécanique que chimique. Le Dr SODJI a rappelé qu’il ne faut pas hésiter à revenir à l’alimentation mixée.

Mme F. rappelle les conseils alimentaires essentiels à savoir faire trois repas + une à deux collations en variant au maximum le contenu de ceux-ci. Par ailleurs un autre thème a été abordé par tous les participants : la consommation des sucres.

Pour le Dr SODJI les personnes obèses doivent abolir la consommation de sucre.

Mme F. ajoute que le sucre est inutile, il donne encore plus envie de manger sucré ; il vaut mieux manger des féculents qui sont des sucres lents que du sucre pur dont l’absorption est rapide et qui n’apporte rien à l’organisme.

Petite note d’humour de Mme G. : « les féculents » dans le café c’est difficile !.

Sur le plan physiologique rappelle le Dr SODJI : l’insuline est une bonne et dangereuse hormone. C’est l’hormone de l’appétit, elle est stimulée quand on consomme du sucre mais en même temps elle stocke les graisses. En théorie il faudrait donc éviter de manger trop de sucre et beaucoup de lipide car on emmagasine encore plus les lipides.

En fait la base de l’alimentation c’est l’équilibre ; une participante remarque que lorsqu’on mange équilibré on a moins faim. On ne maigrit pas quand on jeûne car l’organisme s’adapte (exemple du Ramadan).

Le fait de surveiller son alimentation n’empêche pas de cuisiner ; d’ailleurs le reste de la famille peut également profiter de cet équilibre alimentaire.

Mme G. reprend son « bâton de psychologie » : il ne faut pas vouloir perdre du poids pour quelqu’un mais pour soi ; si la démarche n’est pas spontanée celle-ci ne peut pas aboutir.

Mme C. fait remarquer que lorsque l’on a maigrit on se sent « moins star » car on n’est plus remarqué dans la rue.

Mme G. pose la question : le problème de poids n’est-il pas un problème d’identité ? dans la surcharge de poids il y a une difficulté à avoir une bonne opinion de soi, c’est une blessure qui fait que l’on va prendre beaucoup de poids ; à travers une surcharge de poids on va « interroger » les autres.

Deux patientes nous citent les cas « d’amies » aux comportements contradictoires : l’une qui s’arrangeait pour être à côté d’elles et l’autre à distance à la plage.

Le Dr SODJI nous indique qu’il va traiter de la symbolique du ventre ; il traitera ce thème en deux fois.


II – LA SYMBOLIQUE DU VENTRE :

Dans la civilisation judéo-chrétienne, la notion du corps est nettement séparée de celle de l’esprit et de l’intellect. Parler ou jouir de son corps n’était pas à l’ordre du jour. Cette dichotomie qui n’existait pas vraiment dans l’ancien testament, est apparue dans le nouveau testament bien que Jésus n’ai jamais posé le problème du corps.

En fait toutes les religions promettaient à l’homme la pureté après la mort à condition qu’il utilise bien son corps.

Les philosophes ont aggravé le problème de la culpabilité du corps. Par ailleurs nous sommes portés d’instinct vers l’association « beau et bien » (exemple dans le cinéma où la beauté est associée à la bonté et la laideur à la méchanceté ; le diable n’est jamais beau). On dit d’ailleurs « beau comme un dieu » ; Vénus qui est la déesse de l’amour serait très belle.

La reconquête du corps a débuté avec le combat des féministes mais malheureusement il s’est imposé un nouveau canon de la beauté : celui d’être maigre, fin et élancé.

Actuellement les rondeurs ne font plus recette.

Une petite remarque : le fantasme de l’homme reste ambivalent : en société il préfère se montrer avec une femme maigre mais il préfère vivre avec une femme ronde (les rondeurs seraient-elles érotiques ?). Une histoire racontée à la télé pose plusieurs problèmes : une femme qui aurait maigri par amour de 40 kgs a été trompée par son mari par une autre femme « ronde ».

La conclusion de cette introduction est que l’essentiel c’est d’être heureux sans nuire à sa santé corporelle ; ce qui attire c’est le charme et la beauté de l’esprit.

Sur le plan étymologique le terme ventre est issu d’un mot qui veut dire « cacher ». C’est entre autre le siège de la digestion d’où les expressions : « se remplir le ventre », « avoir les
yeux plus grands que le ventre » ; par ailleurs le mot ventre désigne également la partie renflée de quelque chose (le ventre d’un bateau).

Sur le plan anatomique le ventre est un caisson à pression positive placé en avant, de part et d’autre des vertèbres lombaires. Ce n’est pas seulement la partie visible, il va de la cage thoracique jusqu’au bassin. Sa paroi antéro-latérale est une musculature striée à contraction automatique grâce au diaphragme qui est le muscle de la respiration. Le ventre contient certains organes vitaux mais pas d’os pour les protéger. C’est donc aux muscles de maintenir les organes intra-abdominaux ; ces muscles forment la ceinture naturelle qu’on appelle la sangle abdominale. Le ventre c’est aussi la paroi supérieure qui forme le plafond du ventre et le plancher du thorax ; il est représenté par le muscle diaphragme. Le ventre c’est enfin la paroi inférieure qu’on appelle le périnée qui n’est pas le même chez l’homme et la femme et joue un rôle important dans le maintien des organes pelviens et enfin un rôle important dans la défécation, la miction et l’accouchement.

Le seul pôle d’attraction du ventre est l’ombilic. L’ombilic est la fermeture secondaire du ventre qui était ouvert chez l’embryon. Le regard n’est pas le même devant un ventre avec et sans ombilic. L’ombilic n’est pas toujours situé au même endroit. Tout dépend du morphotype. A peine creusé, c’est en fait une véritable région à traiter avec soins car il peut devenir une véritable « décharge » (on peut y découvrir des denrées alimentaires, des résidus tissulaires bref diverses sortes de saletés), il peut donc être un lieu de prédilection pour le microbe qui y voit un « cratère géant ».

La peau du ventre est à l’abri sous les vêtements et redoute moins les intempéries mais elle est fragile (grossesses, variations de poids, constipation).

Enfin la paroi du ventre présente des points faibles anatomiques constitutionnels
certains étant liés au passage à la station debout ; ces points faibles peuvent devenir le siège de hernies (ombilicale, inguinale, lombaire…).

S’agissant de la symbolique de cette première partie : le centre de gravité du corps est situé dans la partie inférieure du ventre, dans le bassin plus précisément. Le ventre c’est le garde-manger ; c’est aussi un centre vital, c’est le symbole de la féminité et de la maternité, c’est aussi le centre indirect de la respiration. Par ailleurs, le ventre c’est une musculature qui protège et soutient des organes qui peuvent se relâcher ou se dilater ou devenir lourds, le contenant peut être parfois à l’image du contenu. Cette musculature est striée c’est à dire qu’elle est fatigable. Elle est volontaire, on peut donc l’influencer. Enfin le ventre est la clef de voûte de notre santé et de notre bien être corporel. On ne peut pas être en forme avec un ventre en mauvais état. Les personnes au ventre bedonnant ne donnent pas l’impression de dynamisme ; celles dont le ventre est ferme et musclé ont tout de suite une allure décidée, dynamique, un profil de battante. Enfin un ventre bedonnant n’est pas compatible avec la pratique d’un sport prolongé. Le port d’une gaine peut être catastrophique, c’est une illusion dangereuse car les muscles deviennent passifs, le ventre va pendre sans son corset, les viscères vont avoir tendance à peser ou à s’étaler.

Enfin quelques conseils ont été prodigués : on doit d’abord accepter son ventre, le regarder dans le miroir, le mesurer (sans tricher) relâché puis contracté ; une petite astuce si la différence est supérieure à 3 cm il faut commencer à agir. Il n’existe qu’une action à faire sur le ventre : la prise de conscience de la respiration abdominale et la gymnastique abdominale (les abdominaux). La respiration est donc le premier tonifiant du ventre.


III – DISCUSSION :

Mme G. : l’ombilic pourrait nous aider à recentrer notre intérêt sur nous-même ; en apprenant à respirer, en contractant les muscles on redonne une identité au ventre.

Mme B. : depuis que j’ai maigri, je rentre mon ventre lorsque je marche dans la rue.

Mme B2. : c’est vrai que le ventre est lourd.

Dr SODJI : c’est en fait la peau du ventre qui est lourde car cette région du corps est un lieu prédestiné de stockage des graisses surtout quand on est obèse ; le contenu du ventre est bien fixé aux vertèbres et s’adapte toujours sauf dans les cas pathologiques (ascite, hypertrophie du foie…).

Enfin le Dr SODJI cite le Pr VILAIN pour clôturer la réunion : « LA SILHOUETTE EST UNE SYMPHONIE DONT LA MELODIE EST GENETIQUE ET L’ORCHESTRATION ECOLOGIQUE ET EVENEMENTIELLE ».


Thème de la prochaine réunion : « le miroir et le regard des autres ».

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