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CREDO ET MON APPROCHE : Ce que j'appelle "L'OBESOLOGIE CHIRURGICALE"
Les faits sont graves et promettent un véritable "génocide" de la génération XXL si aucun changement n'intervient. Les chiffres deviennent alarmants: l'obésité est devenue une pandémie.
Une majorité de régimes alimentaires doit être combattue et abandonnée. Ici le remède fait pire que le mal. Le traitement miracle n'existe pas et n'est pas pour demain.
Je crois à la chirurgie mais j'espère que l'obésité ne sera pas une maladie chirurgicale. L'obésité ne m'intéresse pas tellement c'est plutôt l'obèse qui s'y cache que je recherche. Même s'ils se ressemblent morphologiquement, les obèses sont très différents les uns des autres. Il n'y a pas un obèse mais des obèses. Quel est l'arbre qui se cache derrière la forêt touffue et compacte de kilogrammes semés il y a des années ou des générations ? Voilà l'éternelle question que je me pose.
"La silhouette disait le Pr R Vilain, est une symphonie dont la mélodie est génétique et l'orchestration écologique et événementielle".
Quelle est l'histoire et la valeur de ces milliards de milligrammes que l'on exhibe à la censure visuelle et impitoyable de tout le monde ? Le corps d'un obèse n'est pas une prison. S'il ne devient pas un handicap ou un problème médical c'est l'expression d'une certaine façon de vivre et d'une certaine liberté, le mode de résolution de certains problèmes à un moment donné et enfin la protection rassurante face aux agressions de tous les jours. Je préfère un obèse heureux qu'un maigre malheureux. L'obèse est un joueur invétéré ; un joueur qui a toujours gagné des milliards de milligrammes mais qui a souvent ou toujours perdu. Ses adversaires sont nombreux : sa famille, ses amis, l'école, le travail., lui même, ... Mais le plus sérieux de ses adversaires, l'invisible, celui qui est comme le temps c'est à dire qui se moque de tout ce qui se fait sans lui, c'est la santé.
L’histoire de «l’obèse» est celle de l’homme pressé qui veut monter les étages d’un gratte-ciel à l’échelle de l’indice de Quetelet, plus haut que les deux tours jumelles du "world trade center" de New-York. L’ascenseur qu’il emprunte est un ascenseur à grande vitesse qui tombe toujours en panne à la descente. Gagner des kilogrammes c’est aisé, les perdre et s’y maintenir l’est encore moins.
A l’étage de 25-30 kg/m2 (dit étage du surpoids) c’est l’été, il fait beau, on montre et on joue avec les rondeurs. A l’étage de 30-40 kg/m2 (dit étage de l’obésité modérée et massive) c’est le printemps, il pleut, on joue et on montre encore les rondeurs. Mais parfois le "blues" devient inquiétant. A l’étage de 40-50 kg/m2 (dit étage de l’obésité morbide) c’est l’hiver, on ne montre plus les rondeurs, il fait froid on se «déguise». La maladie du siècle, la dépression y est reine et ce sont les mouvements et le sommeil qui sont véritablement compromis. Ces deux derniers étages associés à des facteurs de risque transforment l’obésité en «maladie chirurgicale».
La chirurgie par le verbe n’existe pas mais la chirurgie avec le verbe sont les deux versants de la thérapeutique à laquelle je crois. La parole pendant la chirurgie n’est pas possible, l'anesthésie rend muet. Mais la parole avant et surtout après la chirurgie est importante c’est la clé du succès.
Elle libère, soulage, prépare soutient et entretient. Elle doit donc entourer la chirurgie qui propose un merveilleux outil dont il faut bien s’en servir. Ce que j’appelle « obésologie chirurgicale » c’est l’association forte de la parole et de la chirurgie. Tout le monde est d’accord sur la pluralité des équipes qui doivent prendre en charge les obèses. Le défaut de toutes ces équipes est l’absence d’unité d’espace. L’obèse se sent terriblement seul au sein de cette multitude de spécialités qui parlent de lui par courrier interposé. Je ne crois pas aux réseaux mais aux structures.
C’est la raison pour laquelle j’ai crée des groupes de parole que j’anime moi-même avec la nutritionniste, la psychologue le psychiatre, l'endocrinologue,... Ce sont des réunions à thèmes, mensuelles, intercalées de séances sur l’expression du vécu.
Les nouveaux patients en cours de bilan côtoient les anciens opérés. Le taux de perdus de vue est négligeable. Les compte-rendus de réunion sont adressés à tout le monde ou se trouvent sur ce site internet.
Les groupes de parole représentent un couteau à double tranchant. La complication négligeable ou exceptionnelle de la consultation individuelle prend ici une grande ampleur et peut retentir sur le moral du groupe. Tout y est discuté et tout est important, on y apprend beaucoup. La personne obèse est un expert en diététique, en endocrinologie, et en psychologie. Sans vouloir l'offenser, l’obèse est comme "un enfant" à qui il faut répéter tout le temps que rien n’est gagné définitivement. On ne guérit pas de l’obésité comme on guérit d’une appendicite opérée. On peut faire des pauses dans la longue marche thérapeutique, mais les cicatrices physiques et psychiques sont là pour rappeler le passé.
La parole de la diététicienne et la parole de la psychologue sont aussi importantes que l’acte chirurgical. Les familles sont aussi invitées à ces réunions, car il s'agit d'un véritable "planning familial".
L’obésologie à laquelle je crois est celle d’une pluridisciplinarité dans un espace géographique unique où le nouveau chirurgien bariatrique qui doit être le leader use de la « parole » technique en harmonie avec les « paroles » de la diététicienne, du psychiatre ou de la psychologue.
C'est un investissement important qui demande un humanisme simple, une grande capacité d'écoute, une fermeté dans les objectifs et un esprit d'équipe. L'art-thérapie qui est mon nouveau cheval de bataille contribue aussi à péréniser les résultats.
Le jeu en vaut la peine, car le bonheur d'un obèse qui a maigri et qui s'y maintient est comparable à cet instant unique magnifique et magique d'observation de la naissance d'un papillon..
Une petite histoire de vie extraite de "Maktub" de Paulo Coelho
Imaginez une chenille. Elle passe la plus grande partie de son existence à regarder d'en bas les oiseaux voler, et s'indigne de son propre destin et de sa forme. " Je suis la plus méprisable des créatures, pense-t-elle, laide, répugnante condamnée à ramper sur la terre."
Un jour cependant, la Nature lui demande de tisser un cocon. La voilà effrayée : jamais elle n'a tissé de cocon. Croyant être en train de bâtir sa tombe, elle se prépare à mourir. Bien que malheureuse du sort qui était le sien jusque-là, elle se plaint encore à Dieu : " Au moment où je m'étais enfin habituée, Seigneur vous me retirez le peu que je possède ! " Desespérée, elle s'enferme dans son cocon et attend la fin.
Quelques jours plus tard, elle constate, qu'elle s'est transformée en un superbe papillon. Elle peut voler dans le ciel et les hommes l'admirent. Elle s'étonne du sens de la vie et des desseins de Dieu.
- Maktub - Paulo Coelho -
"Ce que la chenille appelle mort,le papillon l'appelle RENAISSANCE" disait Violette Le Bon.
Dr Maxime SODJI
Texte écrit en Juillet 1998 et réactualisé en 2011
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